LIGUE LUDIQUE l'aventure à portée de table
C’est certainement LE jeu de l’année. Si vous êtes passé à côté de ce futur « blockbuster du JDR » un trailer saura corriger cette terrible erreur, avant d’entrer dans le vif du sujet 😉
Créé en 2003 par Marko Djurdjevic et Christian Günther, cette 2ème édition du JDR allemand est promue à un bel avenir. D’abord parce qu’on notera les contributions d’énormes talents tels que : Jelena Kevic-Djurdjevic, Gerald Parel et Michal Ivan, mais aussi par une réalisation et une réflexion incroyable : le studio SixMoreVodka a posé les coui**es sur la table. Tout est bien pensé, rien n’est laissé au hasard.
Et il faut bien ça pour un JDR qui coûte 99 €. Répartit en 2 livres qui valent leur pesant de cacahouètes ! Ben ouai, à ce prix là on espère bien avoir un ouvrage de qualité. C’est chose faite : 2 bouquins dans un sublime coffret n’attendent que vous pour se faire feuilleter. ( Vous pouvez allez zieuter quelques illustrations badass sur Deviant art). La version « black » propose les livres en couverture noire, un écran de MJ et une map de ce qui semblerait être l’Europe dans un futur pas très cool.
« Mais pourquoi 2 livres ? » Je me suis aussi posée cette question, petit scarabée ! Le premier présente l’univers et le second parle de « Katharsys », il s’agit du système de jeu et de création de personnages. On se dit donc que niveau contenu, ça doit envoyer du lourd pour tenir dans 2 bouquins, au lieu du traditionnel format. Et, en effet, il y a de l’info, beaucoup d’infos. Mais on voit bien que la lecture a été pensée pour rester agréable : une mise en page épurée et parsemée d’illustrations qui se suffisent à elles-même pour résumer une ambiance, un décor, un propos. Je vous laisse en juger par vous même via les nombreuses sources internet, sorties depuis la publication anglaise du jeu.
Alors de quoi ça parle ?
2595, notre planète, 10 ans après la 1ère édition. La Terre a été défigurée par des météorites, ravageant les civilisations humaines que nous connaissons. Alors que les gouvernements s’effondraient, le chaos se répandit comme une traînée de poudre. Cette période, très sombre, déboucha sur une reconstruction fébrile de l’humanité, ponctuée de conflits entre cultes, pillards, et sociétés mais une menace plus terrible encore se répand sur terre : le Primer.
Des spores laissés dans le sillage des météorites, provoquant de terribles mutations sur le monde du vivant : forêt, faune, animaux, et l’homme… les transformant en super-prédateurs. Ainsi naquit ce qu’on appelle « l’Homo Degenesis », le pire cauchemar de l’Homo Sapiens.
Disposant d’incommensurables pouvoirs psychiques, l’Homo Degenesis a déclaré la guerre à l’humanité, qui s’apprête à riposter sans retenir ses coups. La bataille pour l’héritage de la planète a commencé.
Katharsys
Le système du jeu est basé sur un pool de D6, total entre le score en attribut + une compétence. Les D6 affichant 4 ou plus sont considérés comme des réussites. Il faut un certain nombre de D6 réussit pour déterminer le résultat de l’action. Ça vous rappelle quelque chose peut-être ? Ouais : Métal Adventure. Et pour l’avoir éprouvé, c’est d’la bonne came les amis ! Mais dans Degenesis, y’a un effet kisscool en plus : lorsque vous avez des 6, vous déclenchez un « trigger » qu’on peut traduire par un « effet spécial » (votre arme, par exemple).
La création de personnages est passionnante : le jeu se base sur ce qu’il appelle « CCC » : Culture, Concept et Culte. (pour ceux qui ont testé Ganophée, ça y ressemble, avec 1 étape en plus). Vous choisissez votre Culture parmi les 7 existants, puis un Concept parmi les 21 proposés, et le Culte parmi les 13 existants. Autant dire que les férus d’optimisation et/ou de roleplay auront de quoi faire et de quoi inspirer l’avatar de leur rêve, sans compter les très nombreuses illustrations donnant une idée de ce que peut donner un personnage membre de tel culte, venant de telle culture avec tel concept…
Le culte est le point le plus important, dernier refuge psychologique de l’humanité, ils sont en première ligne pour la défendre, avec leurs intérêts.
L’avancée du personnage est basée sur sa progression au sein de celui-ci. On découvre également pas mal d’infos pour faire de chaque passage de rang, une vraie initiation. De quoi donner du background solide au personnage : que du bon ! Bref il y a beaucoup de choix et du roleplay en vue !
Pour conclure : j’ai très hâte d’avoir entre les mains la version VF qui sortira vers la fin 2016.
En attendant, pour les anglophones, je ne peux que vous le conseiller. Et si mon article ne vous a pas convaincu, vous trouverez moultes informations sur le web en langue de Shakespeare pour aller plus loin.
A bientôt ! _Saphie